Agerim Carré d’Or : un quart de siècle à votre service !
Entretien exclusif avec Jacques Agid, Fondateur d’Agerim Carré d’Or et Président du Fichier Amepi 06.
Quelles ont été les étapes majeures dans l’activité d’Agerim ?
Le choix de notre emplacement, avenue de Suède, a eu un impact majeur sur l’évolution de notre activité sachant qu’à l’époque, cette avenue n’était pas encore l’axe luxueux et très recherché qu’elle est devenue. Adhérer au réseau ORPI en 1999 nous a permis d’étendre notre zone de chalandise à l’ensemble de la Côte d’Azur et d’offrir à nos clients la puissance du 1er réseau immobilier français. Aujourd’hui, nous venons de nous installer dans nos nouveaux locaux qui arborent la nouvelle identité ORPI et se déploient sur deux niveaux – situés au 7 avenue de Suède à NICE tandis que nous déployons l’activité ORPI PRO, dédiée à la transaction d’affaires commerciales.
Comment a évolué le marché au cours de ces 25 années ?
Lorsque j’ai ouvert l’agence Agerim, Nice était en Europe l’une des grandes villes les moins chères sur l’arc méditerranéen. Depuis la ville n’a cessé de s’embellir et a considérablement gagné en attractivité pour les touristes, provoquant une hausse des prix qui a été favorisée par la baisse des taux d’intérêt. Pour mémoire, en 1991, on empruntait à 14% contre 1% aujourd’hui. S’agissant de l’immobilier commercial, Nice et sa région bénéficient d’un marché dynamique avec un turnover de 3 à 5 ans contre 7 à 8 ans pour l’immobilier d’habitation.
Quel a été l’impact du mandat exclusif sur les volumes de transaction ?
Avec l’apparition des fichiers de partage de mandats exclusifs tels que le FICHIER AMEPI – dont je suis le président pour les Alpes-Maritimes – ou le MLS, les agences indépendantes ont vu leurs stocks de mandats exclusifs augmenter. Dans les agences telle que la nôtre et grâce au réseau ORPI, les mandats exclusifs représentent 2/3 de notre stock. Or 80% des transactions que nous réalisons ont lieu via mandat exclusif. Son impact sur la hausse sensible du volume de transactions au cours des dernières décennies est indéniable.
Selon vous, quels ont été les changements les plus significatifs pour l’immobilier dans son ensemble ?
À mes débuts, Internet n’existait pas et les agents immobiliers ne collaboraient pas. Lorsque j’ai adhéré au réseau ORPI, j’ai commencé à travailler en fichier commun avec mes confrères, ce qui a été renforcé par l’arrivée du FICHIER AMEPI et du MLS. Aujourd’hui, près de 2/3 des ventes ont lieu grâce à la collaboration entre agences.
En outre, désormais, pour vendre un bien, il n’est plus obligatoire d’avoir un pas de porte et d’afficher ses mandats en vitrine. Les transactions peuvent avoir lieu exclusivement en ligne grâce à la signature électronique. Par ailleurs, Internet nous a permis de diffuser nos offres instantanément et dans le monde entier, s’ajoutant à la diffusion via la presse papier, laquelle demeure incontournable : nos clients y sont attachés, en particulier les vendeurs qui considèrent que la présence sur un support imprimé valorise leur bien. Enfin, Internet et les smartphones nous permettent d’échanger de façon à la fois très réactive et très confortable avec nos clients.
Ceci étant, le web a également engendré un nouveau comportement chez certains clients qui considèrent que les informations qu’ils trouvent en ligne peuvent remplacer le savoir-faire d’un professionnel. On pourra dire que je prêche pour ma paroisse mais j’affirme que rien ne remplace la formation, l’expérience, le réseau et les outils dont dispose un agent immobilier. Les réseaux sociaux nous exposent également à toutes formes de critique : charge à nous de fournir une prestation irréprochable. À ce sujet, Agerim est fière d’afficher ses 93 % de satisfaction client.
Chacun de ces phénomènes s’est trouvé amplifié par l’arrivée des Smartphones qui a placé de véritables bureaux mobiles dans nos poches. Enfin, nous avons assisté à une complexification de la législation qui confine parfois à l’absurde. Le nombre de documents requis pour aboutir à un compromis de vente peut rallonger le délai de signature de plusieurs semaines ! Un effort de simplification serait le bienvenu.
Quel a été l’impact des nouvelles technologies sur le métier ?
La photo numérique a été le premier changement majeur, selon moi, qui nous a offert un gain de temps et une facilité de prise de vue remarquables. Or la qualité de l’image est déterminante : face à la photo d’un bien, un client décide de cliquer ou non sur l’annonce en 3 secondes. La visite virtuelle est également une façon appréciable de présenter un bien, même si à mon sens elle ne remplace pas la présence physique sur place avec le conseil de l’agent immobilier.Il est clair, en tous cas, que nous devons apprivoiser ces nouvelles technologies qui sont appelées à devenir la norme.
Un mot de conclusion ?
Ne mésestimez pas le travail de l’agent immobilier. Je gère depuis 25 ans des équipes qui se démènent pour la satisfaction de leurs clients. Même si dans les 25 prochaines années, le métier change encore, la relation humaine restera in-dis-pen-sable !!!
7, avenue de Suède (Parking Méridien) – 06000 Nice
Tél. : +33 (0)4 97 03 04 05 / www.agerim.com / agerim@orpi.com