Sous la direction de Marc Wyler, l’équipe de l’agence helvétoazuréenne vient d’emménager dans de nouveaux locaux, au 22 rue Lépante, afin d’accueillir sa clientèle dans un cadre privilégié.
Quel est l’ADN de SwissMed Immo et comment se présentent les nouveaux locaux de l’enseigne ?
Natif de Nice et y résidant depuis 57 ans, j’ai néanmoins des origines suisses. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité que le nom et le logo de l’agence reflètent ce double ancrage. Établis au 22 rue Lépante depuis 20 ans, nous sommes spécialistes de la transaction et administrateurs de biens. Notre nouvelle agence est située au rez-de-chaussée d’un immeuble qui a été acquis par l’Alliance Française Nice Côte d’Azur — association à but non lucratif ayant vocation à faire rayonner la culture française à travers le monde. J’en suis l’administrateur. Nos locaux sont voisins de l’ancienne agence : ils se déploient sur 90 m2, répartis sur 3 étages, où les 5 collaborateurs de l’enseigne accueillent nos clients selon un concept innovant, qui a requis 2 mois de travaux. Ils sont reçus dans un salon composé de cellules cloisonnées qui garantissent la confidentialité des échanges, où ils élaborent leur projet sur écran tactile, en compagnie d’un conseiller. Nous disposons également d’un espace réservé aux collaborateurs, agrémenté d’une cuisine.
Quelle est votre perception du marché niçois de la transaction, à ce jour ?
Actuellement, la majorité de nos clients sont en quête d’appartements 2 ou 3 pièces à Nice intra-muros, accessibles entre 170 000 et 500 000 euros. Victimes de leur succès, les secteurs du Port et du mont Boron sont marqués par la rareté de l’offre et des prix exclusifs. Par conséquent, les acquéreurs se tournent notamment vers Riquier. Par ailleurs, les conditions d’octroi des crédits se sont durcies. D’une part, les banques limitent leur collaboration avec les courtiers en crédit et, d’autre part, justifient le rejet de nombreux dossiers par le fait qu’elles doivent respecter le taux d’usure en vigueur. Sachez qu’en France, chaque année, on recense près de 600 000 ventes forcées — décès, naissances, mariages, divorces, mobilité professionnelle. Ces transactions ne concernent pas les propriétés de luxe ni les acquéreurs étrangers, mais bel et bien les résidents du centre-ville. Or, pour acquérir un bien à Nice, 100 % de notre clientèle a recours au crédit. Si l’accès au financement est refusé à ces acquéreurs, la situation risque de devenir problématique.
Comment les prix ont-ils évolué au cours des deux dernières années ?
Je suis impressionné par la tendance actuelle. J’ai récemment vendu un bien de 49 m2, dans un quartier populaire, pour 230 000 euros — sans négociation. Certes, cet appartement jouit d’une terrasse, mais trois ans auparavant, il n’aurait pas dépassé 150 000 euros. Compte tenu du contexte international actuel et des difficultés liées à l’inflation et l’approvisionnement en énergie, le marché de la transaction est marqué par l’attentisme. Or l’attitude des banques y ajoute de l’incertitude. Néanmoins, la récente adoption de la Loi Lemoine autorise désormais la résiliation de l’assurance emprunteur pendant toute la durée du crédit, sans contraintes d’échéance ni de pénalités. De quoi réaliser des économies substantielles !
Marc WYLER – Directeur d’agence SWISSMED IMMO Nice