Afin d’établir un état des lieux de ce quartier fort prisé, nous donnons la parole à Myriam Lamonaca-Lepeu, responsable marketing et communication chez Cimiez Boulevard, Julien Baldoni, directeur des agences Grand Bleu Immobilier et Patrice Bordes, gérant d’Orpi Agence des Palais.
Sous la direction conjointe de Myriam Lamonaca-Lepeu et de son époux Jean-Laurent Lepeu, l’agence Cimiez Boulevard est établie sur l’artère éponyme depuis 1993.
« Notre enseigne a été la première à s’installer dans le quar- tier. Elle est intégrée au Groupe Cimiez Boulevard, lequel compte également les marques Estate Boulevard, qui est dédiée à la gestion locative et la location, Riviera Boulevard, spécialiste de l’immobilier résidentiel et professionnel haut de gamme, de Menton à Saint-Tropez et Asset Boulevard, notre unité dédiée à l’immobilier neuf et à l’investissement locatif. Au regard des tarifs affichés dans ce quartier fort prisé, les acquéreurs affichent un niveau d’exigence légitimement élevé. En effet, Cimiez cumule la proximité avec le centre-ville, une architecture remarquable, une position dominante, une forte infrastructure médicale, un environnement paisible, la présence de plusieurs espaces verts et de trois musées! Du petit appartement jusqu’aux plus prestigieux hôtels par- ticuliers, la grande diversité des biens disponibles à Cimiez confère à ce secteur une richesse remarquable. Malgré certains a priori, ce quartier n’est pas exclusif. Néanmoins, il n’échappe pas au déséquilibre qui affecte la ville, voire le département: l’offre s’avère sensiblement inférieure à la demande accrue par la crise sanitaire. Pour autant, les prix demeurent stables. Plus que jamais, investir dans la pierre à Cimiez fait figure de valeur sûre, sachant qu’aujourd’hui, les acquéreurs donnent la priorité aux biens qui disposent d’un espace extérieur. À l’heure où la notion de bien-être occupe une place prépondérante, Cimiez offre un terrain de jeu formidable.
Spécialiste de la transaction, Grand Bleu Immobilier est une structure indépendante et familiale, forte de quatre agences implantées à Pessicart, à Cimiez et au Carré d’Or, qui se consacrent également à la gestion et la location. “Grâce à nos deux agences établies à Cimiez, nos équipes ont développé une connaissance approfondie de ce secteur privilégié”, précise Julien Baldoni, directeur d’agence.
“Quartier résidentiel par excellence, Cimiez dispose d’écoles où la qualité de l’enseignement est reconnue, de très beaux parcs et d’un accès très rapide au centre-ville. Tour à tour bourgeoise, haussmannienne et moderne, l’architecture des bâtiments y est variée et témoigne du faste de la Belle Époque, lorsque le quartier constituait le lieu de villégiature favori de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie anglaise. En outre, le quartier abrite de nombreux palaces, transformés aujourd’hui en appartements bourgeois” Le professionnel observe un rajeunissement de la clientèle d’acquéreurs. »
Jadis prisé par les retraités, Cimiez séduit de plus en plus d’actifs locaux et — à la faveur du télétravail — en provenance de Paris. Ils privilégient les appartements de 3 à 4 pièces où s’installer en famille, accessibles entre 500 000 et 700 000 euros. L’investissement locatif s’avère également dynamique, du fait de la proximité de la faculté de Valrose et de l’hôpital Pasteur — étudiants et internes donnent la priorité aux petites surfaces. Néanmoins, après le volume record de transactions atteint au cours de l’année dernière et durant l’été, les stocks s’épuisent et entraînent une hausse des prix voisine de 5%. Pour autant, Cimiez continue d’incarner un lieu de résidence et de villégiature particulièrement privilégié, qui offre les avantages du centre-ville, sans subir ses inconvénients.
Établie depuis plus de 50 ans au pied de la colline de Cimiez, au 11, avenue Désambrois, le cabinet Orpi Agence des Palais est spécialisé dans la tran- saction, avec une prédilection pour la vente des logements situés dans les palais locaux, à l’image du Majestic, du Grand Palais et du Palais de Nice. « Amateurs de belle architecture, nous apprécions de travailler sur l’ensemble de la colline de Cimiez et plus particulièrement le quartier des Provinces, qui rassemble des immeubles et des demeures d’exceptions’, indique Patrice Bordes, gérant de l’agence.
Majoritairement, les biens acquis à Cimiez sont destinés à la résidence principale et séduisent une population d’actifs locaux disposant du budget requis pour s’établir dans ce quartier. Généralement, à Cimiez, les tarifs augmentent à mesure que l’on s’approche du centre-ville. Ce quartier propose un large panel de copro- priétés de standing. Cependant, certains versant de la colline sont moins côtés — des logements plus accessibles sont y sont pro- posés. Par conséquent, l’éven- tail des prix s’avère plutôt large, avec un ticket d’entrée proche de 4 000 €/m2, une moyenne de 6 000€/m2 et une valeur haute qui peut atteindre 10 000 €/m2. À
Malgré une récente hausse des prix d’environ 5 %, Cimiez continue d’incarner un lieu de résidence et de villégiature particulièrement privilégié, qui offre les avantages du centre-ville, sans subir ses inconvénients.
A l’exception des propriétés les plus exclusives, le marché plus traditionnel de la transaction s’avère relativement équilibré, car les acquéreurs sont conscients des qualités apportées par ce quartier et disposent de l’enveloppe requise pour accéder au bien correspondant à leurs attentes. En définitive, Cimiez demeure le quartier collinaire résidentiel le plus facile d’accès au cœur de ville.