Fondée en 1995, les quatre agences Nicolas Pisani & Laurent Romor sont idéalement réparties entre Villefranche et Beaulieu. Leurs trente collaborateurs multilingues accompagnent une clientèle toujours plus internationale. Focus sur une agence unique
dans une zone d’exception.
En quoi le triangle d’or est un marché unique ?
D’emblée, nous faisons partie d’un marché naturellement de prestige. La proximité avec Monte- Carlo est une donnée fondamentale; de nombreux résidents monégasques souhaitent jouir de résidences secondaires dans les communes limitrophes. Cette clientèle est en recherche de maisons avec un espace extérieur, une vue dégagée, un jardin… Mais aussi et surtout d’un confort de vie. C’est l’une des spécificités du triangle d’or. Beaulieu est un village avec un réel centre-ville, une activité commerciale : des beaux hôtels, des commerces, des supermarchés… Villefranche a la chance d’être un territoire peu plus étendu avec des hauteurs offrants des vues magnifiques. Et Saint-Jean-Cap-Ferrat est réputée internationalement comme la presqu’île la plus prestigieuse au monde. Autant de raisons pour que la clientèle monégasque privilégie cette zone d’exception.
Une ville se démarque-t-elle des autres ?
Aucunement ! Je pense que quand on parle du triangle d’or, il faut parler de Villefranche, Beaulieu, Saint-Jean et environs. C’est tout cet environnement qui donne le charme à ce pôle de communes. Il ne faut pas non plus négliger notre arrière-pays absolument exceptionnel.
Quel est le profil type des acquéreurs ?
S’il y a plusieurs sortes de profils, leur point commun reste le même : la recherche d’un cadre de plénitude et de beauté. Pour les résidents, ce sont les familles qui veulent que leurs enfants aillent à l’école en traversant la rue, qui se réunissent sur la place du marché l’après-midi tandis que les enfants s’amusent… Pour les non-résidents, ils viennent chercher tout ce qu’ils n’ont pas
au quotidien. On parle de celui qui a un bateau sur le port, la maison à côté, qui veut vivre en short et en sandales. C’est une clientèle en recherche d’un confort de vie inimitable, que seule notre belle région peut offrir.
La clientèle étrangère y est particulièrement présente ?
C’est une évidence. Depuis plus de 25 ans la clientèle étrangère est séduite par notre région. Je pense qu’elle demeurera toujours
présente. À noter cependant, nous avons constaté un retour de nombreuses familles françaises sur la Côte d’Azur. Durant la
pandémie, l’empêchement de voyager a incité de nombreuses personnes à rester sur le sol français.
Avez-vous une approche différente de votre métier avec la clientèle étrangère ?
C’est toute la difficulté. Lors de toute négociation, il est vrai que selon la nationalité, la culture varie. L’intelligence est de savoir s’adapter. Déjà sur le sol français, nous avons des cultures très différentes en fonction des régions. Concernant les étrangers, certaines approches sont significatives de certaines nationalités. Sans généraliser, bien évidemment. Nous devons alors faire
preuve d’une adaptation sans faille et pour cela, il faut connaître leur culture. Il faut avoir voyagé dans ces pays pour connaître leur fonctionnement. Et même par l’apprentissage de la langue, on arrive très souvent à définir les caractéristiques essentielles de leur culture. L’adaptation, la curiosité doit faire partie intégrante de notre expertise en tant qu’agent immobilier.
Laurent ROMOR – Nicolas Pisani & Laurent Romor