Sous la présidence conjointe de William Siksik et Cyril Messika, la FNAIM Côte d’Azur rassemble plus de 600 cabinets dans les Alpes-Maritimes et déploie une large gamme de prestations visant à développer l’éthique et le professionnalisme de ses adhérents. Portrait.
Quelle est la vocation de la FNAIM Côte d’Azur ?
Nos cœurs de métiers sont constitués par l’administration de biens, le syndic, la transaction, l’expertise et la défense de la profession. À cet effet, nous déployons une vaste gamme de services, un appui juridique de premier plan et une interface unique de renouvellement de la carte professionnelle de nos adhérents, ainsi qu’un important portefeuille de formations. Vous présidez l’organisation de façon conjointe.
Comment sont réparties vos responsabilités ?
Ce choix a apporté la preuve de son efficience, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un partage des responsabilités à 50%, mais bel et bien d’un engagement à 100% de la part de chacun de nous. Cette coprésidence nous permet d’apporter la plus-value que nous confèrent nos savoir-faire respectifs, tout en intervenant dans la totalité des domaines couverts par notre mandat. Nous sommes à la fois complémentaires et interchangeables. Chacun est capable de répondre aux questions qui nous sont adressées au quotidien.
Dans le contexte actuel, quelles tendances majeures orientent l’évolution de la profession ?
La crise sanitaire a provoqué une accélération de la digitalisation de nos outils, à l’image, notamment, de la signature électronique des documents. Néanmoins, le contact humain demeure essentiel. La dématérialisation des échanges autorise un gain de temps notoire, ainsi qu’une sécurisation des procédures. Ainsi allégés de certaines tâches administratives, les professionnels de l’immobilier disposent de davantage de temps à consacrer à leurs clients.
Afin d’accroître encore la satisfaction de nos adhérents, nous avons augmenté le nombre et la portée de nos services, notamment en matière d’appui juridique et de formation. Nous nous consacrons désormais à la pathologie des bâtiments; nos commissions métier sont armées d’un juriste; nous avons déployé des formations avec l’École supérieure de l’immobilier; nous avons planifié des interventions sur BFM TV dédiées à la défense de la profession.
En outre, chaque année, nous organisons neuf réunions de formation à Polygone Riviera — chaque session permet de former 400 professionnels. Nous avons relancé l’initiative Agir local, penser global, laquelle donnera lieu à une série de réunions — le 21 mars à Menton, le 23 mars à Antibes et le 31 mars à Nice. À cette proximité avec nos adhérents, nous ajoutons la défense de leurs intérêts, qui demeure notre priorité. Ainsi, nous avons récemment adressé un courrier aux députés, aux sénateurs et au législateur, afin de trouver une solution au problème des acteurs qui travaillent — notamment à Monaco — sans carte professionnelle et donc sans être soumis aux obligations qui pèsent sur nos adhérents. La concurrence est saine, à condition que chacun respecte les mêmes règles. Nous intervenons également sur les sujets relatifs à la location saisonnière, à l’arrêté sur les prix ou encore à la loi climat. Tel est le sens de notre engagement.
William Siksik & Cyril Messika