Wretman Estate : une compétence unique et internationale
Fondée en 2006 par les frères Johan et Filip Wretman, Wretman Estate est aujourd’hui la plus grande agence Scandinave en France. Forte de 6 agences sur la Côte d’Azur et 38 collaborateurs qui interviennent de Menton jusqu’à Saint Tropez, Wretman Estate est spécialisée dans la clientèle étrangère à qui l’entreprise apporte son savoir-faire tout au long du processus de transaction. Entretien exclusif avec Filip Wretman.
Quel est l’historique de Wretman Estate ?
L’histoire de l’agence a débuté en 2006 avec l’ouverture de l’entreprise à Mougins. Dès lors, nous avons dédié notre activité au service d’une clientèle suédoise car nous sommes, mon frère Johan et moi-même, originaires de Suède. Au fil du temps, nous avons élargi notre horizon en accueillant une clientèle en provenance de divers pays tout en conservant cette dimension internationale puisqu’aujourd’hui, Wretman Estate accompagne, au travers de ses 6 agences, une clientèle majoritairement étrangère, à dominante scandinave.
Nos 38 collaborateurs, eux-mêmes, sont majoritairement Scandinaves mais également Belges et Hollandais – dans l’entreprise, 13 langues sont parlées couramment.
D’Est en Ouest, nos agences sont implantées à Menton, Nice – cette agence est également le siège du Consulat de Suède, mon frère Johan étant devenu Consul de Suède pour les Alpes-Maritimes et le Var – Antibes, Cannes où se situe le siège, Valbonne et enfin dans le Pays de Fayence.
Spécialistes de la transaction, nous proposons à notre clientèle une sélection de biens qui répondent précisément à leurs attentes – qu’il s’agisse d’un petit pied-à-terre en centre-ville ou bien d’une confortable demeure avec un vaste terrain, nos clients qui réalisent une acquisition sur la Côte d’Azur attendent un niveau de prestation élevé. Notre portefeuille de biens est en phase avec leurs exigences.
Travaillez-vous de façon indépendante, en réseau, avec le partage de mandats exclusifs ?
Nous sommes utilisateurs du logiciel Apimo et adhérents au MLS et à l’AMEPI. Nous sommes convaincus de l’efficacité du partage des mandats exclusifs, qui permet de conjuguer les compétences des agences adhérentes au service de nos clients, qu’ils soient vendeurs ou acquéreurs.
Selon vous, le marché français peut-il, à moyen ou long terme, rejoindre un modèle comme celui des Etats-Unis où la quasi totalité des transactions est réalisée via mandat exclusif ?
À moyen terme, cela me semble compromis. À plus long terme oui, car c’est une question générationnelle. Prenons le cas de la Suède, que je connais bien : il n’y a pas de mandat simple, uniquement des mandats exclusifs. La culture scandinave est naturellement orientée vers ce mode de travail collaboratif qui est bien plus avantageux, à la fois pour les acquéreurs et les vendeurs. À condition, toutefois, que les agences jouent le jeu et partagent leurs mandats. Certains professionnels sont encore réticents à cette notion.
Ainsi, le partage des mandats exclusifs est mieux établi dans les Alpes-Maritimes – le MLS y a réalisé un milliard d’euros de transaction l’an dernier – que dans le Var, où certaines agences préfèrent travailler à l’ancienne. Sans doute n’ont-elles pas encore eu l’occasion de mesurer les bénéfices considérables du partage des mandats exclusifs.
Quelles tendances observez-vous sur le marché actuel ?
Certains profils étrangers fluctuent, je pense notamment à la clientèle britannique qui est confrontée au Brexit, ainsi qu’aux Italiens qui sont aujourd’hui davantage vendeurs qu’acquéreurs. En revanche, la demande en provenance des pays d’Europe du Nord demeure constante.
Le marché français s’est très bien comporté en 2017, avec un volume de ventes record. L’effet Macron ? 2018 s’est avérée plus calme, avec néanmoins des prix stables.
On ressent une forme d’attentisme face à la conjoncture actuelle, mais les taux d’intérêt garantissent tout de même un volume de transactions solide. Par conséquent, si aucun événement majeur ne vient perturber la stabilité que nous connaissons aujourd’hui, nous sommes confiants pour 2019.
Quelle est selon vous la formule d’une transaction optimale ?
Réussir à satisfaire les acquéreurs et les vendeurs. Ce qui constitue un défi sur un marché plutôt plat : pour les vendeurs, il s’agit d’accepter la réalité des prix du marché actuel tandis que pour les acquéreurs, il faut être conscient du fait que l’heure n’est pas aux plus-values spectaculaires, comme ça a pu être le cas au début des années 2000. Il convient, dans les deux cas, d’être réaliste.
Quels sont vos axes de développement ?
Etendre la mise en place de partenariats avec des acteurs majeurs à l’étranger, qui nous permettent de présenter à de nouveaux clients des biens sur la totalité de la Côte d’Azur. C’est la force de Wretman Estate qui, au travers de ses 6 agences, est en mesure de répondre précisément à une grande variété de demandes d’acquéreurs étrangers avec une qualité de prestation élevée.
www.wretmanestate.com