Dérogeant aux lois qui régissent le marché de l’immobilier classique, le secteur azuréen du luxe se distingue par le très haut niveau d’exigence de ses acquéreurs privilégiés. Emplacements exclusifs et prestations de premier plan incarnent les piliers de ce marché, au sein duquel le prix constitue rarement un frein à l’achat.
Fondateur et Président du Groupe Century 21 Lafage Transactions et de ses dix agences implantées sur la Côte d’Azur, Benjamin Mondou relève que, depuis la crise sanitaire, la demande s’est concentrée sur les maisons, ainsi que les beaux appartements dotés d’espaces extérieurs.
«Tandis que la belle saison s’installe, la demande s’avère soutenue, autant de la part d’acquéreurs nationaux qu’étrangers. Ainsi, nous accueillons avec plaisir le retour de clients que le Covid avait tenus à distance, à l’image des Scandinaves et des Américains. Conjointement, nombreux sont les Français — en provenance, notamment, de Paris et des grandes villes du Nord — désireux de s’installer dans notre région à l’année. Aujourd’hui, la notion de bien de luxe n’est pas nécessairement corrélée au prix, mais davantage à l’emplacement. Ainsi, un studio situé dans un secteur privilégié et offrant des prestations de premier plan sera considéré comme un bien de luxe. Aujourd’hui, les emplacements les plus recherchés sont ceux dits pieds dans l’eau, tout en demeurant à proximité des commerces, ainsi que les propriétés disposant de beaux terrains. Compte tenu de la rareté de l’offre, les vendeurs sont tentés d’afficher des prix décorrélés de ceux du marché. Ils prennent le risque de provoquer une paralysie du marché. Charge à nous, professionnels de l’immobilier, de leur faire entendre raison. Par ailleurs, aujourd’hui, les acquéreurs privilégient les biens ayant bénéficié d’une rénovation de qualité. En outre, j’observe une réelle appétence pour les biens neufs, à l’image de ceux disponibles à Nice Est, à Èze, ainsi qu’à Saint-Laurent et Cagnes-sur-Mer.»
Spécialisée dans la transaction de biens moyen et haut de gamme, Nice Properties dispose de 4 agences établies à Nice, Cannes et Villefranche-sur-Mer, sous la direction de Michael Fusaro.
«L’essentiel des transactions effectuées par nos soins concerne des biens allant du pied-à-terre au prix moyen de 500000 euros, jusqu’aux belles propriétés accessibles entre 3 et 5 millions d’euros. Aujourd’hui, les acquéreurs se montrent particulièrement exigeants à l’égard des prestations offertes par les biens dont ils envisagent l’acquisition. Par conséquent, ils privilégient les produits ayant bénéficié d’une rénovation de grande qualité — effectuée, idéalement, par un architecte d’intérieur — et jouissant d’installations domotiques de premier plan, telles que la vidéosurveillance, le pilotage de la climatisation et de l’éclairage, ou encore de l’ouverture des volets à distance. Cette clientèle ayant l’habitude de fréquenter de très beaux établissements hôteliers, ils attendent un niveau de prestation équivalent, lors de l’acquisition d’un bien. Trois critères s’avèrent déterminants: la qualité de présentation du bien, la vue sur la mer et la jouissance d’un espace extérieur. Cependant, certains appartements situés dans des immeubles bourgeois — par exemple à Nice ou Beaulieu-sur-Mer — et qui sont dépourvus de terrasse trouvent aisément preneur, dès lors que le niveau de prestation requis est atteint. Malgré la pénurie de biens qui affecte actuellement de nombreuses villes de France, le marché azuréen demeure dynamique, grâce, notamment, à l’attractivité de notre région qui connaît une progression constante.»
Gérant et associé chez Nicolas PISANI & Laurent ROMOR Real Estate, Laurent Romor et ses équipes se consacrent à la transaction, la location, la location saisonnière et l’administration de biens sur un secteur qui s’étend de Menton à Nice, voire, pour le compte de certains clients, en région parisienne.
«J’estime qu’un bien est considéré de luxe dès lors qu’il dispose d’une adresse où le prix au mètre carré s’avère très élevé. À l’échelle nationale, la zone qui s’étend de Nice mont Boron jusqu’à Menton est destinée à des acquéreurs privilégiés. Conjointement, au sein de ce périmètre, les presqu’îles de Saint-Jean-Cap-Ferrat et de Roquebrune-Cap-Martin incarnent les emplacements les plus recherchés par les acquéreurs. Beaulieu et Villefranche comptent également parmi les secteurs les plus exclusifs de la région. La crise sanitaire ayant replacé le logement au cœur de nos priorités, l’approche des acquéreurs a évolué. La notion du bien-être chez soi est devenue primordiale. En outre, si l’habitation a toujours pour vocation première d’accueillir la cellule familiale, elle doit également se prêter à une activité professionnelle, désormais. Bien que le marché soit marqué, à l’échelle nationale, par une pénurie de l’offre, le secteur du luxe échappe à cette règle. En effet, un bien aux prestations exceptionnelles et qui n’est pas proposé à la vente peut néanmoins changer de propriétaire, si l’acquéreur potentiel effectue une offre intéressante. Dans le secteur du luxe, le prix ne constitue pas un frein à l’acquisition, car un produit aux qualités remarquables déroge à toute règle économique.»
Benjamin Mondou Président du groupe Century 21 Lafage transactions
Laurent Romor gérant et associé Nicolas Pisani & Laurent Romor
Michael Fusaro directeur de l’enseigne Nice properties