Lieu de villégiature depuis l’Antiquité, Saint Raphaël bénéficie d’une situation géographique privilégiée. Riche de 35 000 habitants, la ville est labellisée « Port de plaisance exemplaire » « Station Nautique » et « Pavillon Bleu des Ports ». Offrant une façade maritime de trente cinq kilomètres agrémentée de cinq ports, de plages, de criques et du massif forestier de l’Estérel, son territoire forme à l’Est la frontière entre le Var et les Alpes-Maritimes. Avec dix millions de nuitées par an, Saint-Raphaël est la première ville touristique du Var. Cependant, avec l’ouverture de nouvelles zones d’activités, notamment celles dédiées aux activités médicales et de la santé, génératrices de nombreux emplois, la saisonnalité touristique s’atténue en faveur d’une activité soutenue tout au long de l’année. En outre, la ville propose une offre diversifiée et de qualité dans les domaines de la musique, du théâtre, des expositions, des traditions séculaires et en particulier du sport, qui incite les acquéreurs à y trouver un lieu de villégiature ayant vocation à devenir leur résidence principale.
Bénéficiant de 25 ans d’expérience du secteur de Saint-Raphaël, Christophe Méard dirige les deux agences Terracota de Saint Raphael Les Plaines et Boulouris Centre depuis 8 ans. « Sur le secteur de Boulouris, le parc est essentiellement composé de villas des années 50, 60 et 70 ainsi que de petites résidences offrant de grands appartements utilisés en résidence secondaire. Le prix moyen de référence y est de 4000 €/m2 mais peut atteindre les 8000 €/m2 pour les produits d’exception, tandis que les villas s’échelonnent de 400 000 à 1,2 million d’euros. » Un exemple de transaction récente ? « Nous venons de vendre une maison de 120 m2 sur 900 m2 de terrain, pour 480 000 euros. Le bien était initialement affiché à 580 000 euros mais, à l’image du marché actuel, il a donné lieu à une forte négociation. Il a fallu 5 à 6 ans pour que les prix baissent de 10%, pour chuter de 15% supplémentaires sur les 12 derniers mois. Voyant leurs biens rester longtemps sur le marché, les vendeurs ont pris conscience de cette réalité. Aujourd’hui, les biens qui trouvent acquéreur sont essentiellement des maisons ayant besoin de travaux de rénovation (généralement à hauteur de 100 000 euros), d’une surface moyenne de 120 à 150 m2 sur un terrain d’environ 1000 m 2 . »
Implantée à Saint Raphaël et Saint Aygulf depuis 20 ans, l’agence Azur Astoria s’est spécialisée sur les biens pieds dans l’eau et vue mer. « Sur le littoral, nous intervenons d’Anthéor à Sainte Maxime », précise Sylvie Ferrero, « ainsi que sur les produits situés en périphérie immédiate du centre-ville. Limité en nombre de biens par la Loi Littoral, ce micromarché est constitué en majorité de produits à rénover, avec des prix qui s’envolent, bien qu’une villa dans le parc Santa Lucia, vue mer, ait trouvé acquéreur à 1,4 M€. Hormis la frange littorale qui s’étend jusqu’à Agay et Anthéor où les vues panoramiques séduisent à coup sûr, les biens avec une vue mer se situent sur les secteurs du plateau Notre Dame, des Cazeaux et du boulevard Saint Sébastien. On y trouve des maisons rénovées avec des tarifs élevés – de 2,5 à plus de 5 millions d’euros – ou des maisons accessibles à partir de 700 000 euros mais nécessitant des travaux significatifs. Sur ces produits, les propriétaires sont ouverts aux négociations qui peuvent atteindre 15%. Il est intéressant de noter qu’à budget égal, pour une vue mer, on trouve plus facilement une villa qu’un appartement (avec vue mer, le tarif varie de 6 000 à 9 000 €/m2), alors que la demande pour de grands appartements à proximité immédiate du centre ville est croissante. Entre son accès direct au TGV, les travaux d’aménagements du vieux port, sa proximité avec les stations de ski et son développement culturel, Saint Raphael incarne plus que jamais un marché privilégié dans un cadre naturel, splendide et préservé.