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INVESTIR : L’ARRIÈRE-PAYS NIÇOIS À SAISIR

C’est un fait, les principales villes françaises perdent des habitants chaque année. Climat anxiogène, stationnement difficile, envolée du prix du mètre carré… Nice n’échappe pas à la règle, malgré ses innombrables atouts. En retrait du tumulte de la mondaine Côte d’Azur, les villages de l’arrière-pays ont les faveurs des acquéreurs avisés.

Vers un nouveau mode de vie ?

Connu pour son charme pittoresque, sa nature verdoyante etses paysages somptueux, à cheval entre la Méditérrannée et les Alpes du Sud, l’arrière-pays niçois est depuis longtemps une destination prisée par les amateurs de nature et de tranquillité. Cependant, avec la mutation de la société actuelle, de nouveaux besoins et opportunités émergent sur le marché immobilier de la région. Depuis la crise sanitaire, et surtout
les confinements, beaucoup d’acheteurs souhaitent connaître une autre expérience de vie. Envie de vivre autrement, de s’installer au vert, de pouvoir profiter d’une surface habitable plus grande pour moins cher.
De nombreux acheteurs recherchent désormais des propriétés offrant un cadre de vie agréable et des espaces extérieurs propices à la détente et à l’épanouissement personnel. Les maisons avec jardins, terrasses ou piscines sont de plus en plus prisées, offrant un espace privé pour se divertir et être au plus près de la nature. Ce qui aurait pu s’apparenter à un choix par défaut, il y a quelques années, se transforme en envie. Avec l’émergence d’une nouvelle société axée sur le télétravail et la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, les besoins des acquéreurs ont également évolué. Ils cherchent désormais des propriétés offrant des espaces de
travail dédiés, tels que des bureaux à domicile ou des studios indépendants. Cette tendance est particulièrement visible dans l’arrière-pays niçois, où le calme et la tranquillité favorisent la concentration et la productivité.

Un marché immobilier particulièrement attractif

Du village huppé de Saint-Paul-de-Vence, à Mougins, Carros, Valbonne, Grasse, Plaine du Var et Vallée du Paillon jusqu’aux communes plus reculées en montagne… l’arrière-pays recèle un grand choix de villas luxueuses, maisons de village, bastides, bergeries, mas… et pour tout type de budgets. Évidemment, les prix y sont globalement plus accessibles que sur le littoral. Idéal pour les primo-accédants en recherche d’une résidence principale,
les investisseurs en quête d’une résidence secondaire en pleine nature, ou pour tous ceux qui souhaitent investir dans la pierre. Toutes les agences interrogées sont unanimes. De manière générale, il y a peu de stocks et les biens se vendent très rapidement. À 90 %, ces transactions portent sur des résidences principales. Dans le secteur grassois par exemple, si un bien est vendu au prix du marché, il trouve un acquéreur dans la semaine qui suit sa mise en vente, voire dans les 2 ou 3 jours pour les biens ayant les critères les plus recherchés. Un chiffre remarquable. Investir dans l’arrière-pays niçois présente également un fort potentiel de valorisation à long terme. Alors que de plus en plus d’acheteurs potentiels découvrent les charmes de cette région préservée, la demande immobilière continue d’augmenter. Les investisseurs ont l’opportunité d’acquérir des biens à des prix abordables et de les valoriser à mesure que l’intérêt pour cette région se développe. À l’issue du premier confinement et jusqu’à présent, la vallée du Paillon a connu une hausse significative de la demande avec une augmentation des prix d’environ 10 %. Preuve ultime de l’attractivité croissante de l’arrière-pays niçois… et de l’intérêt d’y investir rapidement.

Éco-vallée : valorisation de la Plaine du Var

D’ici peu, la plaine du Var deviendra le poumon économique de Nice, avec le développement de la tant attendue Éco-vallée. Cette initiative de développement urbain durable a stimulé le marché immobilier de la région, offrant de nouvelles opportunités aux investisseurs et aux acheteurs. À Carros par exemple, village classé à l’inventaire des sites pittoresques des Alpes-Maritimes, on observe un afflux massif des citadins. Éco-Vallée vise à créer un pôle économique et écologique majeur en favorisant le développement de quartiers résidentiels durables, d’espaces verts et d’infrastructures innovantes. Cette vision à long terme a attiré l’attention des acheteurs à la recherche d’un cadre de vie respectueux de l’environnement et axé sur la qualité de vie. On observe une offre croissante de biens immobiliers modernes et éco-responsables. Les promoteurs immobiliers se sont engagés à construire des logements respectueux de l’environnement, intégrant des technologies et des matériaux durables. En outre, les infrastructures développées dans le cadre d’Éco-Vallée ont renforcé l’accessibilité de la région. Les améliorations des transports en commun, des voies de communication et des équipements publics ont rendu l’arrière-pays niçois et la plaine du Var plus attractifs pour les investisseurs. Car ils permettent à leurs résidents de vivre dans un cadre paisible et, grâce à la pénétrante, de se rendre à Nice en seulement 20 minutes, l’extension de la ligne de tramway jusqu’à Drap étant aussi prévue pour 2028. Les investissements dans le développement durable, les infrastructures et les aménagements ont créé un environnement propice à une qualité de vie supérieure. Que ce soit pour y résider ou pour investir, cette région offre un potentiel prometteur pour ceux qui recherchent un mode de vie durable et équilibré… À bon entendeur !

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JACQUES AGID : UN AGENT IMMOBILIER AU GRAND COEUR

N’en déplaisent à ceux qui soutiendraient le contraire : Les agents immobilier ont du coeur. En deux ans, ce sont 100 000 euros qui ont été récoltés et reversés par l’association éponyme. Jacques Agid, l’un de ses cofondateurs, nous éclaire sur cette aventure humaine.

Comment a vu le jour l’association « Les agents immobiliers ont du coeur » ?

L’aventure a démarré en juillet 2021. Mon ami Philippe Garcia avait déjà organisé plusieurs événements éponymes dans le Var au profit des Restos du Coeur. Nous voulions perpétuer cette initiative et déployer son potentiel maximal. Notre idée première ? Récupérer un maximum de dons pour les redistribuer à des organisations caritatives de manière quantifiable et visible. Par exemple, si l’on sait que chaque euro versé aux Restos du Coeur permet de prodiguer un repas, nous avons pu venir en aide à 34 000 personnes cette année. Aujourd’hui, l’association s’étend à l’ensemble du territoire français et nous avons la chance d’être soutenus par toutes les plateformes immobilières et organisations professionnelles. Localement, nos représentants font un travail formidable et je tiens également à mettre en avant le soutien sans faille des équipes d’Évidence Immobilière.

Au-delà des Restos du Coeur, quelles organisations caritatives soutenez-vous ?

Si les Restos du Coeur constituent effectivement les dons les plus spectaculaires, récoltés lors de deux soirées consécutives, nous nous engageons pour d’autres causes locales. Pour le Secours Populaire, nous soutenons l’Oasis, un lieu d’hébergement pour femmes sans abri et nous avons récolté des fonds pour aider les réfugiés ukrainiens. Nous mettons également à profit les donations pour investir dans des masques de réalité virtuelle destinés à réduire le stress des plus jeunes patients du Centre Lacassagne. En 2022, nous avons débloqué de l’argent pour les incendies en Gironde… Au-delà de ce soutien financier que nous sommes honorés de prodiguer, j’aimerais mettre en lumière un deuxième aspect de l’association et souligner que notre engagement est avant tout un engagement citoyen.

Vous avez été choisi par la Ville de Nice pour mener un projet contre les violences faites aux femmes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Effectivement, l’ensemble des équipes locales et moi-même sommes honorés d’annoncer notre beau projet à venir dès septembre : Mobili’femme. Je tiens à préciser que l’idée a été portée par Sandrine Augier, membre du bureau de l’association. Il s’agit d’un projet de mise à disposition gratuite de meubles pour des femmes en situation de précarité, suite à un départ du domicile conjugal par exemple. Pour cela, nous lançons en septembre une
plateforme avec un accès réservé aux adhérents et aux associations. D’un côté, les agents immobiliers adhérents pourront mettre à disposition les meubles de biens dont les propriétaires souhaitent se débarrasser et de l’autre côté, les membres d’associations représentant ces femmes pourront échanger directement avec eux. Nous sommes fiers d’avoir pu identifier ce besoin et d’être soutenus par la Ville de Nice pour participer
à la réinsertion de femmes dans le besoin.

Quels sont les défis à relever pour l’année à venir ?

Nous avons de belles perspectives à venir. Nous allons poursuivre la récolte de dons avec l’organisation d’évènements exceptionnels à Nice, à Paris mais aussi à Lyon lors d’une soirée dont le parrain sera Sébastien Chabal. Les deux tiers de l’ensemble des dons reversés proviennent de ces soirées. Notre plus gros défi est d’arriver à augmenter la partie liée aux adhésions. En étant adhérent, vous avez la certitude que votre argent sera bien utilisé, vous serez informés de l’ensemble de nos actualités et vous pourrez participer activement à ce beau projet qu’est Mobili’femme.

 

Jacques AGID NB rond   Jacques AGID – ORPI AGERIM

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À L’HORIZON 2025 : VERS UNE VILLE JARDIN

La Promenade du Paillon : une « forêt urbaine »

Le 17 mars dernier, les travaux débutaient sur les gravats de l’ancien Théâtre Nationale de Nice (TNN). Les deux nouvelles phases de chantier ont été actées : la création du belvédère de la Bourgada au pied du MAMAC et l’aménagement paysager de l’esplanade du Maréchal de Lattre de Tassigny, à l’arrière d’Acropolis. Pour l’occasion, Christian Estrosi a inauguré un point « Info travaux » sur l’esplanade de la Bourgada où les Niçois pourront suivre l’actualité des projets en cours dans l’hyper-centre. En lieu et place du béton et du bitume actuel, un vaste poumon de verdure sur près de 20 hectares. On envisage la plantation de plus de 1 500 arbres le long de ce futur parc urbain. Au-delà de l’aspect purement architectural, cette extension vise à atteindre un des objectifs de transition écologique prévus d’ici fin 2025 par la Métropole : réduire les émissions de gaz à effet de – 200 000 tonnes de CO2/an. À travers cette végétalisation de l’hyper-centre, la Ville voit un moyen de lutter contre les îlots de chaleur urbains mais aussi d’améliorer la qualité de l’air dans les rues à proximité. Dans cette dynamique, on promet également plusieurs points d’eau afin de climatiser l’air de la ville. Si un grand nombre de niçois déplorent la destruction du Théâtre National de Nice (TNN), la Ville ambitionne pourtant de faire de cette Promenade un lieu de culture. Le projet prévoit de moderniser le MAMAC pour renforcer son rayonnement à l’international. La bibliothèque Louis Nucéra sera également rénovée et bénéficiera d’un patio intérieur et de jardin clos. La livraison finale de ce nouvel écrin vert alliant nature et culture est prévue fin 2025.

Joia Meridia : pierre angulaire de l’Éco-vallée

Un projet colossal. C’est l’adjectif adéquat lorsque l’on évoque Éco-vallée. Planifié sur une vingtaine d’années, ce chantier d’envergure redessinera, à terme, le visage de l’ouest niçois. Si ce projet a reçu le label « opération d’intérêt national », c’est surtout pour l’étendue de son ambition. Économie et emploi, écologie, aménagement et transport, logement et vie quotidienne… autant de dimensions auxquelles l’Eco-Vallée compte apporter des réponses efficaces et originales. La construction de la technopole urbaine Joia meridia donne le la. Cette ville du future s’étendra sur pas moins de 200 hectares. Au programme : des bureaux avec de vastes terrasses végétalisées, le plus haut immeuble à structure de bois construit en France, deux tours imaginées par l’architecte Jean Nouvel avec des logements à prix accessibles… Son Eco-campus devra regrouper des pôles d’enseignements, de recherche et d’innovation liés à l’environnement et au développement durable. Parmi les futurs bâtiments, on peut déjà remarquer les dix-sept étages de l’immeuble « Hanna », imaginé par l’architecte japonais Sou Fujimoto. Joia Meridia est pensé comme un éco-quartier et respectera les normes environnementales les plus exigeantes. Pas moins de 4000 m2 de végétation seront aménagés pour éviter la formation l’îlots de chaleur, mais aussi pour développer l’agriculture urbaine. Les trois places publiques seront entièrement végétalisées, un immense patio sera installé et les toits-terrasses des immeubles seront reliés par des passerelles. Un nouveau quartier moderne, verdoyant et dynamique que les niçois pourront arpenter fin 2025.

Le port : entre patrimoine et végétalisation

Ce projet d’urbanisation est peut être le moins médiatisé des trois. Pourtant, notre quartier typique du port va lui aussi être métamorphosé. Porte d’entrée du port depuis la Promenade des Anglais, le quai Infernet sera le premier secteur à bénéficier de cette transformation. Depuis le quai Rauba Capeù jusqu’au phare, une grande promenade piétonne verra le jour. Sous cet espace, un centre culturel et technologique dédié à l’écosystème méditerranéen sera aménagé sur 5 000 m² : le Pavillon de la Méditerranée. Le visiteur pourra découvrir la richesse du milieu méditerranéen, s’informer et se divertir. Continuons vers le Quai Lunel où de vastes espaces piétons seront crées. Tout le long, nous pourrons arpenter un parcours culturel à ciel ouvert auquel les antiquaires et les brocanteurs seront associés. Une criée des pêcheurs sortira également de mer afin de valoriser et relancer la filière pêche professionnelle traditionnelle. Poursuivons vers la Place île de Beauté qui va se transformer en îlot de fraicheur avec près de 2 000 m2 de végétalisation. En son centre, l’Église Notre Dame du Port sera entièrement restaurée. Même mission le long des Quais Deux Emmanuels et Entrecasteaux. Les parcours piétons y seront ombragés, avec la plantation de grands arbres méditerranéens. Une transformation qui sera bénéfique pour les commerçants du quartier. Finissons notre parcours devant les 80 pointus du port de Nice. Cet élément essentiel du patrimoine niçois sera mis en valeur avec la création d’une cale des pointus. Si l’on considère déjà Nice comme la ville bleue de la méditerrannée, une nouvelle palette de couleurs vient s’y ajouter : le vert. Nous sommes à l’orée de découvrir une nouvelle ville jardin, sublimée par les rayons de notre emblématique soleil niçois.

 

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ORPI IMMOBILIÈRE GTI : UN RÉSEAU D’ENVERGURE SUR LE 06

Avec huit agences réparties entre Nice et les hauteurs de l’arrière-pays, le réseau Orpi Immobilière GTI s’étend depuis début mars jusqu’à Cannes, au 54 boulevard Carnot. Moise Vergeot, directeur du réseau, revient pour vous sur son expertise du marché immobilier azuréen.

Comment s’articule l’ensemble de votre réseau Orpi ?

Nous avons la chance de disposer d’un réseau d’agences qui couvre un secteur relativement large. Je suis directeur de huit sites Orpi Immobilière GTI avec une cinquantaine de collaborateurs à charge
sur l’ensemble de la région. Nous sommes présents à Nice avec deux adresses en plein centre-ville, à Vence, à la Collesur- loup, au Cros-de-Cagnes avec deux agences, sur la commune de Blausasc pour travailler toute la vallée du Paillon… Et depuis peu, notre réseau s’étend jusqu’à Cannes. C’est un marché immobilier important sur la Côte d’Azur et nous avions le souhait d’avoir une équipe implantée en son coeur. Avec cette huitième agence, notre réseau peut rayonner encore un peu plus sur les Alpes-Maritimes.

Au vu de votre implantation d’envergure, que pouvez-vous dire de l’évolution du marché immobilier sur les Alpes-Maritimes ?

C’est un marché tendu au niveau des stocks. Cela ne nous a pourtant pas empêché de vivre des années records,notamment en 2022, avec un volume de transactions important. Avec la récente montée de taux, on s’attend à voir une stabilisation, un petit palier sur les prix. Aujourd’hui, l’augmentation des taux équivaut à une baisse d’environ 20 % sur l’enveloppe d’achat des acquéreurs. Les répercussions sont directes : si ils n’ont plus les mêmes capacités d’endettement, ils vont devoir réviser leurs critères ou changer de quartier voire de zone. Depuis plusieurs années, on observe beaucoup de clients se déplacer vers la vallée du Paillon où ils peuvent trouver une maison pour moitié moins cher que sur la commune de Nice. Pour ceux qui veulent conserver la même superficie, cette tendance à la ruralisation pourrait effectivement devenir une obligation.

Quelles sont les valeurs du groupe Orpi et de vos agences ?

Lorsque l’on évoque Orpi, il est primordial de préciser qu’il s’agit d’une coopérative nationale indépendante. À ce titre, et contrairement aux réseaux de franchisés, c’est un réseau immobilier dirigé par des agents immobiliers élus par leurs pairs. Au sein de mes agences, nous avons à coeur de proposer un service client irréprochable. Nous prenons en charge l’intégralité des services immobilier : de la transaction, à la location en passant par la gestion locative. Nous sommes un réseau à taille humaine : l’accessibilité et la proximité avec nos clients sont les fondements de notre philosophie. Nous voulons aussi nous doter de moyens performants, notamment en terme d’outils informatiques, pour pouvoir répondre à tous les besoins et toujours être à la pointe.

Avez-vous des objectifs pour l’année 2023 ?

En termes d’objectifs chiffrés, nous nous sommes évidemment fixés des prévisionnels mais au vu de l’augmentation des taux, de l’inflation et de la transformation du marché immobilier, nous préférons rester prudents. Aujourd’hui, l’objectif premier est d’intégrer notre petite dernière, l’agence de Cannes, dans nos process habituels. Nous cherchons également à étoffer les équipes. Nous souhaitons recruter des collaborateurs dans tous les métiers mais notamment des commerciaux sur l’ensemble des agences du réseau.

 

Moïse VERGEOT ROND  Moise VERGEOT – Orpi Immobilière GTI

 

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LE TRIANGLE D’OR ENTRE LUXE, CALME ET VOLUPTÉ

Saint-Jean Cap Ferrat, Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer : trois spots prisés qui constituent la sainte trinité de notre belle Côte d’Azur. Surnommée le Triangle d’Or, cette bande côtière bordée par la mer Méditerranée et les montagnes de l’arrière-pays, entre Nice et Monaco, est un joyau que les acheteurs du monde entier s’arrachent.

Saint-Jean-Cap-Ferrat : cap sur le luxe

Avec sa péninsule de rêve à l’environnement protégé et naturel, ses plages exceptionnelles et sa situation en retrait de la côte, Saint-Jean-Cap-Ferrat symbolise l’éden par excellence. Cet écrin de nature préservé est souvent considéré comme l’un des plus beaux cap de la planète. À endroit exceptionnel, marché immobilier très lucratif. La dernière actualité immobilière en date ? Une villa entièrement en verre signée par l’architecte Jean Nouvel, mise en vente par Sotheby’s pour la modique somme de 46 millions d’euros. Un chiffre qui suffit à évoquer « le mètre carré le plus cher du monde », selon l’expression souvent relayée par les médias. Avec un prix moyen au mètre carré s’établissant à 18 000 € , Saint-Jean-Cap-Ferrat reste un investissement de luxe, prisé d’une clientèle étrangère fortunée, où les records sont fréquents. Depuis plus de 150 ans, la péninsule est un lieu de villégiature privilégié des grandes fortunes. En témoignent les illustres propriétaires qu’ils soient aristocrates (Léopold II, roi des Belges, l’Impératrice Eugénie), artistes (Romy Schneider, Matisse, Chagall, Chaplin), hommes politiques (Charles de Gaulle, Winston Churchill, Kennedy) ou encore acteurs économiques (Paul Allen, Mark Zuckerberg). Synonyme de luxe, de raffinement et d’élégance, la ville est le territoire d’accueil des hôtels les plus glamours de la Côte d’Azur et même du monde, comme le très célèbre Grand-Hôtel de Cap-Ferrat. La commune s’inscrit historiquement comme l’enclave riche du Triangle d’Or. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la « presqu’île des milliardaires ». Cet Eden pour grandes fortunes est une destination de choix pour des investissements à la valeur patrimoniale pérenne, conjuguant aussi plénitude et sécurité.

Beaulieu-sur-Mer: un patrimoine architectural unique

À l’est du Cap Ferrat, Beaulieu-sur-Mer arbore fièrement son style Belle-époque. Station balnéaire réputée depuis le XIXe siècle, elle a notamment connu les faveurs de Gustave Eiffel et de Tolstoï. Depuis les années 1990, elle connaît la spéculation immobilière avec une flambée des prix considérable. On y retrouve un segment haut-de-gamme entre 8 et 20 M€ , boulevard Édouard-VII notamment. Aujourd’hui plus abordable que le Cap Ferrat, elle est cependant très prisée pour sa vie commerçante, son charme luxueux, ses édifices historiques, ses deux ports de plaisance et son mouillage d’exception. Beaulieu est très souvent apprécié pour son centre ville, son marché, son authenticité. Chargé d’histoire, ce lieu de villégiature est aujourd’hui privilégié par les familles fortunées pour son emplacement, mais aussi son dynamisme et son confort de vie appréciables toute l’année.
Beaulieu-sur-Mer a su tirer son épingle du jeu sur le marché immobilier de prestige. Riche d’un somptueux patrimoine, la
ville accueille notamment la villa grecque Kérylos. Conçue par l’architecte Emmanuel Pontremoli au début du XXe siècle, cette
habitation est une fidèle reproduction d’une luxueuse villa de la Grèce antique. Autre résidence remarquable, le splendide
Palais des Anglais (aujourd’hui en copropriété) a été le premier établissement hôtelier de la ville à accueillir l’aristocratie européenne qui séjournait sur la Côte d’Azur pendant la saison hivernale. Beaulieu-sur-Mer compte aussi un agréable port encadré de restaurants ainsi que deux belles plages bordées de palmiers, la « Petite Afrique » et la « Baie des Fourmis ». On y retrouve aussi une atmosphère festive, avec des restaurants branchés et un club à ciel ouvert.

 

Villefranche-sur-Mer: l’authentique dolce vita

Villefranche-sur-Mer s’élève au-dessus d’une des plus belles rades au monde, mettant en scène les plages paradisiaques des Marinières et Grasseuil, son port de pêche et de plaisance, sa vieille ville et ses ruelles pavées, son marché provençal. Traversée d’est en ouest par trois corniches offrant les plus beaux panoramas sur la Méditerranée, la commune joue dans la cour des grandes demeures. La plus connue sera certainement La Léopolda, mais évoquons aussi la Saint-Segond, la Schifanoia, la Nellcôte ou encore la Espalmador… sans parler de l’immobilier de luxe dans le domaine du Castellet et du Mont Leuze ou sur les hauteurs discrètes du Vinaigrier, des Caroubiers, des Serres ou de Leopold II. Son patrimoine historique et culturel attire chaque année des milliers de visiteurs qui viennent admirer la citadelle historique du XVIe siècle ou la chapelle Saint-Pierre décorée par Jean Cocteau. Lieu imprégné d’art, Villefranche-sur-Mer est un écrin inspirant pour de nombreux artistes depuis des décennies, qu’ils soient en résidence ou de passage. Jean Cocteau, qui clamait « Villefranche est mon île », s’y rendait régulièrement et attirait à lui tous les artistes et intellectuels des années folles. On y trouve un marché immobilier moins onéreux que celui du Cap mais qui maintient une croissance stable depuis plusieurs années. La proximité directe de Villefranche avec Nice en fait un excellent investissement dans le cadre d’une résidence semi-principale, puisque l’aéroport de Nice se trouve à seulement 20 minutes. Quelle autre région au monde peut offrir ce genre de prestations ?

 

 

 

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LAURENT ROMOR : SPÉCIALISTE DU TRIANGLE D’OR

Fondée en 1995, les quatre agences Nicolas Pisani & Laurent Romor sont idéalement réparties entre Villefranche et Beaulieu. Leurs trente collaborateurs multilingues accompagnent une clientèle toujours plus internationale. Focus sur une agence unique
dans une zone d’exception.

 

En quoi le triangle d’or est un marché unique ?

D’emblée, nous faisons partie d’un marché naturellement de prestige. La proximité avec Monte- Carlo est une donnée fondamentale; de nombreux résidents monégasques souhaitent jouir de résidences secondaires dans les communes limitrophes. Cette clientèle est en recherche de maisons avec un espace extérieur, une vue dégagée, un jardin… Mais aussi et surtout d’un confort de vie. C’est l’une des spécificités du triangle d’or. Beaulieu est un village avec un réel centre-ville, une activité commerciale : des beaux hôtels, des commerces, des supermarchés… Villefranche a la chance d’être un territoire peu plus étendu avec des hauteurs offrants des vues magnifiques. Et Saint-Jean-Cap-Ferrat est réputée internationalement comme la presqu’île la plus prestigieuse au monde. Autant de raisons pour que la clientèle monégasque privilégie cette zone d’exception.

Une ville se démarque-t-elle des autres ?

Aucunement ! Je pense que quand on parle du triangle d’or, il faut parler de Villefranche, Beaulieu, Saint-Jean et environs. C’est tout cet environnement qui donne le charme à ce pôle de communes. Il ne faut pas non plus négliger notre arrière-pays absolument exceptionnel.

Quel est le profil type des acquéreurs ?

S’il y a plusieurs sortes de profils, leur point commun reste le même : la recherche d’un cadre de plénitude et de beauté. Pour les résidents, ce sont les familles qui veulent que leurs enfants aillent à l’école en traversant la rue, qui se réunissent sur la place du marché l’après-midi tandis que les enfants s’amusent… Pour les non-résidents, ils viennent chercher tout ce qu’ils n’ont pas
au quotidien. On parle de celui qui a un bateau sur le port, la maison à côté, qui veut vivre en short et en sandales. C’est une clientèle en recherche d’un confort de vie inimitable, que seule notre belle région peut offrir.

La clientèle étrangère y est particulièrement présente ?

C’est une évidence. Depuis plus de 25 ans la clientèle étrangère est séduite par notre région. Je pense qu’elle demeurera toujours
présente. À noter cependant, nous avons constaté un retour de nombreuses familles françaises sur la Côte d’Azur. Durant la
pandémie, l’empêchement de voyager a incité de nombreuses personnes à rester sur le sol français.

Avez-vous une approche différente de votre métier avec la clientèle étrangère ?

C’est toute la difficulté. Lors de toute négociation, il est vrai que selon la nationalité, la culture varie. L’intelligence est de savoir s’adapter. Déjà sur le sol français, nous avons des cultures très différentes en fonction des régions. Concernant les étrangers, certaines approches sont significatives de certaines nationalités. Sans généraliser, bien évidemment. Nous devons alors faire
preuve d’une adaptation sans faille et pour cela, il faut connaître leur culture. Il faut avoir voyagé dans ces pays pour connaître leur fonctionnement. Et même par l’apprentissage de la langue, on arrive très souvent à définir les caractéristiques essentielles de leur culture. L’adaptation, la curiosité doit faire partie intégrante de notre expertise en tant qu’agent immobilier.

 

Romor Laurent ROMOR – Nicolas Pisani & Laurent Romor

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L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE

Initialement prévu à partir du 1er septembre 2022, l’entrée en vigueur de l’audit énergétique obligatoire a été reporté au 1er avril 2023 selon un décret et un arrêté publié au Journal officiel le 11 août 2022. Un audit énergétique devra être réalisé préalablement à la mise en vente de maisons ou d’immeubles classés F ou G au diagnostic de performance énergétique. Ce document proposera les travaux à réaliser pour améliorer le classement de l’habitation, en une seule fois ou par étapes. Ces travaux ne sont pas obligatoires pour conclure la vente, mais l’acquéreur sera informé de leur nature.

L’audit énergétique obligatoire est une mesure mise en place par l’Union Européenne dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Elle concerne les grandes entreprises et vise à identifier les gisements d’économies d’énergie dans leurs activités.

Voici les principales informations à savoir sur l’audit énergétique obligatoire :

Qui est concerné ?

L’audit énergétique obligatoire concerne les grandes entreprises qui emploient plus de 250 personnes ou qui ont un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros et un bilan annuel supérieur à 43 millions d’euros.

Quels sont les objectifs de l’audit énergétique obligatoire ?

L’objectif de l’audit énergétique obligatoire est d’identifier les gisements d’économies d’énergie dans les activités de l’entreprise. Pour cela, l’audit doit évaluer la consommation énergétique de l’entreprise, identifier les équipements énergivores et proposer des solutions pour réduire la consommation d’énergie.

Quelle est la fréquence de l’audit énergétique obligatoire ?

L’audit énergétique obligatoire doit être réalisé tous les 4 ans.

Qui peut réaliser l’audit énergétique obligatoire ?

L’audit énergétique obligatoire doit être réalisé par des professionnels compétents et indépendants, qui ont les qualifications et les compétences requises pour réaliser ce type d’audit. Les auditeurs énergétiques doivent être accrédités par un organisme reconnu par l’État.

Que se passe-t-il si une entreprise ne réalise pas l’audit énergétique obligatoire ?

Les entreprises qui ne réalisent pas l’audit énergétique obligatoire sont passibles d’amendes administratives. Les montants des amendes peuvent varier selon les pays et les législations nationales.

En conclusion, l’audit énergétique obligatoire est une mesure importante pour encourager les entreprises à réduire leur consommation d’énergie et à contribuer à la lutte contre le changement climatique. Cependant, il est important de souligner que cette mesure ne concerne qu’une partie des entreprises et que d’autres mesures doivent être prises pour encourager toutes les entreprises à adopter des pratiques plus durables sur le plan environnemental.

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DPE : QUELLES NOUVEAUTÉS EN 2023 ?

Parmi les diagnostics immobiliers obligatoires, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est au cœur des préoccupations. Pour les bailleurs, les acheteurs, les professionnels de l’immobilier mais surtout pour les diagnostiqueurs, extensions de l’État en matière de rénovation énergétique. Focus sur l’analyse de trois spécialistes.

Si vous faites partie des 71 % de français qui affirment ne rien savoir des nouvelles réformes liées au DPE, nous allons tenter d’y remédier. Tout commence en 2021, avec la loi climat et résilience qui vise à lutter contre le dérèglement climatique en France. Le DPE s’inscrit dans ce dispositif. Pour rappel, il permet d’estimer la consommation d’énergie et les taux d’émission de gaz à effet de serre d’un foyer en livrant un indice de performance allant de A à G. Il s’agit d’un critère de recherche incontournable pour les acquéreurs au même titre que l’emplacement. C’est aussi un élément primordial pour l’avenir du marché locatif.

Un calendrier à respecter.

Depuis le 1er janvier 2023, « les biens dont la consommation en énergie finale est supérieure à 450 kilowattheures par m2 et par an (chauffage, éclairage, eau chaude…) ne peuvent plus être loués » rappelle Rudy Persici. Plus encore, les logements les plus énergivores vont progressivement être interdits à la location, avec un retrait total du marché locatif de ces biens en 2028. « Dans le contexte écologique et économique actuel, il s’agit de cibler les passoires thermiques (indice F ou G) et de mettre l’accent sur les améliorations énergétiques nécessaires ». (Sébastien Jaussein). Rudy Persici nous alerte «Les DPE effectués avant 2017 sont désormais obsolètes. Depuis le début de l’année, nous accompagnons nos clients individuels et nos agences afin d’anticiper d’éventuels travaux». En effet, le 31 décembre 2023 constitue le dernier délai pour effectuer des DPE dans les grosses copropriétés. Peu importe le système de chauffage ou de refroidissement utilisé, tous les bâtiments ayant un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 sont ciblés. Selon Matthias Wegener, ce calendrier «est tenable, sur le principe, si on a les moyens. Il faut avoir une approche vertueuse, économiquement intelligente et conseiller au mieux nos clients sur les travaux de rénovations énergétiques ». Face à ce calendrier « sévère mais compréhensible » (Sébastien Jaussein), les diagnostiqueurs sont sur la ligne de front.

Diagnostiqueur : fer de lance du DPE

Pour le président de la FNAIM : « Avec les évolutions réglementaires, ils sont devenus la pierre angulaire de la politique publique en matière de rénovation énergétique». Matthias Wegener l’atteste «Nous sommes le bras armé de l’État. Notre métier est mis en lumière en raison de la responsabilité accrue qui nous incombe. On passe d’un métier non opposable de contrôle et de conseil à un métier qui impose ou non le droit de louer ». Rudy Persici reste plus prudent «Pour moi, cela sous-entend que le travail peu minutieux d’un diagnostiqueur aura de plus amples conséquences qu’auparavant. Il est vrai que notre métier se complexifie. Néanmoins, la polyvalence ne doit pas excuser la défaillance. » Si le travail de diagnostiqueur est fait consciencieusement, l’écart entre deux expertises doit être minimum. Cette responsabilité qui pèse sur la profession nécessite un besoin de formation. N’oublions pas que la performance énergétique n’est pas leur seul domaine d’expertises : ils doivent également être compétents sur d’autres diagnostics (amiante, plomb, gaz, termites…). Pour répondre à ce besoin, Sébastien Jaussein a embauché un thermicien en interne. Le département DPE est particulièrement important et performant au sein des cabinets interrogé: ici, il représente plus d’un quart du chiffre d’affaires. «On fait notre maximum pour toujours s’adapter aux nouvelles exigences, se mettre à niveau et accompagner au mieux nos clients». Ils disposent par ailleurs de la certification OPQIBI (Organisme de qualification de l’Ingénierie).

Au service du bien commun

Au sein de VériDiag Expertises, Rudy Persici se voue depuis 2006 « à inciter les gens à faire évoluer le logement, à informer les propriétaires, à anticiper des travaux de rénovation énergétique ». Si en 2006 les préoccupations écologiques n’étaient pas sur le devant de la scène, elles le sont résolument en 2023. Pour les trois experts interrogés, la nécessité de mettre en place des PPPT (projets de plans pluriannuels de travaux) est de premier ordre. Sébastien Jaussein va même plus loin « Pour certains types de bâtiments, on est presque déjà en retard. Il faut prévenir dès maintenant les 10 années qui arrivent. ». S’il est probablement perfectible, le DPE reste le seul outil à disposition. «La plupart des gens l’envisage comme une contrainte. Mais si on le voit autrement, il peut être un axe de négociation pour un acquéreur voire un axe de valorisation d’un bien immobilier » (Matthias Wegener). Sébastien Jaussein nous invite également à voir le verre à moitié plein : « Il faut essayer de ne pas le voir comme une entrave mais plutôt comme un bienfait pour notre patrimoine niçois ».

RUDY PERSICI ROND   Rudy PERSICI – VÉRIDIAG EXPERTISES

MATTHIAS WEGENER ROND   Mathias WEGENER – EX’IM AZUR

SÉBASTIEN JAUSSEIN ROND Jonathan JAUSSEIN – JAUSSEIN EXPERTISE

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AGENCE ISTRA: RÉFÉRENTS DU SECTEUR DES BAUMETTES

En 2023, l’Agence Istra fête ses 30 ans de présence sur le marché immobilier niçois. Agence à taille humaine, ils sont spécialisés dans la vente au sein du quartier des Baumettes. Le directeur, Serge Cajna, met en lumière pour vous ce secteur niçois en pleine expansion.

Votre agence est spécialisée dans le quartier des Baumettes. Pouvez-vous le délimiter géographiquement ?

« Effectivement, plusieurs réponses sont possibles. La plus limitée géographiquement serait de le circonscrire à la colline des Baumettes dont le centre est traversé par l’avenue des Baumettes. Mais il est vrai que le secteur est, en général, plus élargi : de nombreux portails d’annonces immobilières le font aller de Magnan jusqu’à Grosso ou de Magnan à Gambetta. Sans remonter aussi loin, mais au XIXe siècle, le quartier s’étendait jusqu’à la Croix de marbre. C’était un secteur assez important qui était considéré, à l’époque, comme la campagne. »

Quelles sont les spécificités du secteur ?

« C’est avant tout un quartier purement résidentiel. Ensuite, il n’y a pas d’urbanisation massive et l’on y retrouve encore de nombreux petits immeubles et de maisons des années 20. Enfin, le quartier se niche sur une colline proche de tout. On dispose d’un accès pédestre à la plage et la ligne 2 du Tramway a eu un impact positif sur tout le secteur. C’est un luxe comparé à d’autres collines niçoises plus excentrées. C’est un parfait compromis entre le calme d’une colline avec de la végétation, la proximité du tramway et la plage. On y côtoie de très beaux bâtiments bourgeois, Art déco, mais aussi des châteaux de la fin du XIXe siècle assez originaux, devenus aujourd’hui des copropriétés. Sans oublier le musée des beaux-arts. »

Quelles sont les typologies de biens les plus demandés ?

« Les demandes sont très variées. On nous sollicite aussi bien pour des F1 que pour des quatre pièces ou de petites maisons, même si elles sont assez rares à la vente. Comme à Nice en général, on y retrouve une fourchette de prix assez large : entre 3 500 et 7 000 € le m2. Selon où vous êtes, le prix fluctue. En bas de la colline passe la voie Mathis et certains bâtiments sont impactés par ses nuisances. Au sommet de la colline en revanche, on retrouve des biens au calme avec de splendides vues mer. La clientèle étrangère, par ailleurs, est séduite par cette proximité avec la mer mais aussi par le charme bourgeois des constructions, notamment des copropriétés proches du musée des beaux-arts. »

Vous venez de fêter les 30 ans de création de l’agence. Que pouvez-vous dire de l’évolution du marché immobilier sur les Baumettes ?

« Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’est passé beaucoup de choses (rires). Lorsque j’ai ouvert l’agence, toute la partie ouest de Gambetta était considérée comme excentrée. Aujourd’hui, ces secteurs, qui poussent même jusqu’à Magnan, ont rejoint le centre. La ligne 2 du Tramway y est pour beaucoup. Ces dernières années, on assiste également à un rajeunissement des acheteurs et des locataires et à un intérêt croissant de la clientèle étrangère. L’ensemble de ces facteurs contribuent à une gentrification du quartier. C’est une partie de Nice qui est de plus en plus recherchée et appréciée. Notamment en 2022, qui constitue une année record pour l’agence. 2023 s’annonce plus complexe mais on constate toujours un attrait pour l’immobilier niçois en général sans parler exclusivement du quartier des Baumettes. »

 

Serge Cajna ROND     Serge CAJNA – Agence ISTRA

 

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GRAND BLEU IMMOBILIER : LES EXPERTS À CIMIEZ

En 2023, Grand Bleu Immobilier fête ses 25 années de présence sur le marché immobilier niçois. Avec quatre agences dont deux en plein coeur de Cimiez, ils sont référents sur ce secteur prisé. Julien Baldoni, directeur du réseau, décortique pour vous ce quartier iconique.

En quoi vos agences sont spécialistes du secteur de Cimiez ?

Avant de travailler à Cimiez, on y vit avant tout au quotidien ! Les trois quarts de nos collaborateurs habitent le quartier, je vis à deux pas de l’agence… De fait, on connaît Cimiez et sa vie de quartier sous tous ses angles. On a la chance d’avoir deux agences qui couvrent intégralement le secteur. J’insiste, on travaille le quartier mais on le vit avant tout. On est amenés à voir nos clients au travail mais aussi lors d’activités de loisirs en week-end. Je pense que l’on peut se considérer comme une référence dans le quartier… en tous cas nous avons à coeur de l’être.

Quels sont les atouts indiscutables du quartier ?

Si je dois mettre l’accent sur un avantage de Cimiez, c’est incontestablement la qualité de vie qui y règne. C’est un secteur privilégié où il fait bon vivre. Situé sur une petite colline, on y trouve de nombreux espaces verts, des parcs verdoyants et la plupart de nos biens bénéficient de vue mer. On y jouit d’une proximité directe avec le centre ville sans en avoir les inconvénients. Il est extrêmement bien desservi à la fois en transports en commun mais aussi avec un accès rapide à l’autoroute ou à la voie rapide. Si je dois mettre en avant un deuxième atout, c’est au niveau de l’éducation. En effet, c’est un secteur d’exception qui abrite de très bonnes écoles. C’est par ailleurs l’un des arguments premiers pour nos acquéreurs.

Cimiez est-il en train de se transformer ?

Tout à fait, nous en sommes témoins au quotidien. C’est un quartier qui se renouvelle en flèche et rajeunit en termes de population. De plus en plus de jeunes actifs, dont je fais partie, ciblent Cimiez à la fois pour sa qualité de vie mais aussi pour ses écoles environnantes. C’est un secteur familial qui se dynamise à vue d’oeil, loin de l’image un peu désuète que peuvent en avoir les niçois.

Quelles sont les typologies de biens les plus demandés ?

Nos demandes se portent avant tout sur des appartements de famille, principalement des 3/4 pièces pour des familles avec enfants. Preuve du rajeunissement croissant du secteur. Certains clients cherchent également des investissements locatifs, notamment pour étudiants dans des infrastructures proches (faculté de Valrose, pôle pasteur, école d’infirmières…). Pour une famille qui vient loger son enfant pour ses études, les parents sont souvent immédiatement rassurés de découvrir le calme et la sécurité du quartier.

L’année 2022 a été prolifique pour l’immobilier Azuréen. Cimiez est-il représentatif du dynamisme du marché niçois ?

Absolument. Cimiez fait partie des secteurs les plus demandés sur le marché niçois, autant pour la clientèle locale, qu’étrangère ou même nationale. Beaucoup de parisiens ont par ailleurs jeté leur dévolu sur Cimiez lors des deux dernières années. Le quartier attire énormément la clientèle parisienne, qui le surnomme parfois « Le petit Neuilly ». Cette recrudescence s’explique surement par les nouvelles conditions de travail mises en place, notamment avec le télétravail. L’aéroport étant très bien desservi, nous avons beaucoup de clients qui vivent la moitié de la semaine à Nice.

 

Baldoni ROND Julien BALDONI – Grand Bleu Immobilier

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